jeudi 21 janvier 2016

"Il ne lui manque plus que la royauté."


La tête de sainte Agnès nous permet de célébrer dans la couleur rouge des martyrs et d'implorer leur puissante intercession. Mais en France, nous pensons invinciblement le 21 janvier à la mort de Louis XVI, tué non pour ce qu'il avait fait, mais pour ce qu'il était et ce qu'il représentait. Avec pour effet, entre autre, la sécularisation inexorable de la vie politique et de la vie publique, avec ses conséquences de plus en plus monstrueuses en France, dans le monde, et jusque dans l'Eglise elle-même. C'est qu'en effet, mettre à la tête de l'Etat un individu au lieu d'une famille, c'est en changer profondément la nature: car l'individu est une idée, alors que la famille est continuellement créée par Dieu à son image et à sa ressemblance. Certes, il y a eu "le ralliement" demandé par Léon XIII, et la condamnation de l'Action Française par Pie XI: malgré la levée des condamnations par Pie XII dès son élection au trône de Pierre, le mal était fait. L'Eglise ne privilégie aucun régime particulier: mais elle juge les arbres à leurs fruits. Le dernier document du Magistère en la matière, est la Note doctrinale de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2002 sur la participation des Catholiques à la vie politique: le Cardinal Ratzinger y expose les points négociables qui doivent nous faire entrer en dissidence. Ne pensons-nous jamais que le Juge universel nous demandera compte d'avoir supporter si longtemps un régime aussi ouvertement contraire au bien commun, contre la dignité de la personne humaine et l'honneur de Dieu?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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