jeudi 15 décembre 2016

"Ils ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux."


Les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. Ces mots, dans la bouche de Jésus lui-même, ont quelque chose de terrifiant. Ensuite il y a eu la Passion rédemptrice, la Mort et la Résurrection du Christ: l'Effusion pascale de l'Esprit et la manifestation de l'Eglise envoyée à tout le genre humain annonçant la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus Christ. Quiconque croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui refusera de croire sera condamné. Qu'en est-il alors, de notre génération après 2000 ans de prédication évangélique? Alors que tous les péchés, passés, présents et futurs ont été déjà expiés, pardonnés, réparés: rejeter maintenant le dessein que Dieu avait sur nous. Il nous faut le courage apostolique de penser cela. Nous ne sommes plus au temps des promesses, et tout reste encore possible. Nous sommes depuis 2000 ans dans le temps des accomplissements, et l'impossible est déjà advenu. Voilà la merveille et l'horreur de notre temps. Tandis que les méchants mettent le paroxysme à leur iniquité, sûrs apparemment d'une totale et définitive impunité, nous avons à annoncer après la Miséricorde, la venue du juste Juge, qui n'est pas un Dieu ami du mal: et tous le verront, même ceux qui l'ont transpercé. En vérité, nous ne voyons plus guère que la prière du Rosaire, accumulant les prières pour nous maintenant et à l'heure de notre mort, afin que les mystères du Christ ne nous soient pas étranger lors de sa manifestation glorieuse.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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