lundi 4 juillet 2016

"La jeune fille n'est pas morte: elle dort."


Par les raccourcis de saint Matthieu, on comprend que l'Evangile de la messe de ce jour pointe sur la vie éternelle. Le Credo est aussi tendue vers elle, comme le but de toute l'économie divine du salut. Pourtant, la sécularisation qui gagne même des pans entiers de la prédication de l'Eglise, occulte cette bienheureuse espérance: le nihilisme forcené est radicalement désespéré. Mais nous, chrétiens, retrouvons partout la lumière de la vie éternelle, ses promesses et ses commencements, son empreinte pour ainsi dire en creux et ses anticipations dans la vie chrétienne. D'où notre joie jusque dans les épreuves: qui ne sont justement pas un échec, mais la preuve que la vie éternelle n'est pas une promesse idéale, mais la vocation de pauvres pécheurs appelés à la conversion, dans un monde hostile mais vaincu par la Croix.


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