mercredi 6 janvier 2016

"Confiance, c'est moi: n'ayez pas peur."


L'amour parfait chasse la crainte, affirme saint Jean. Nous devons le prendre dans la double perspective de notre vie spirituelle.
D'abord envers Jésus, faut-il y insister? C'est le sens du mot de saint Jean Paul II en inaugurant solennellement ce qui serait l'un des plus grands pontificats de l'Histoire: n'ayez pas peur d'ouvrir tout grand les portes au Rédempteur. Les portes de nos coeurs, les portes de nos systèmes économiques, les portes de nos sociétés, les portes du monde. L'impact prophétique qu'il a suscité n'a pas conjuré la montée de la sécularisation jusque dans l'Eglise. Benoît XVI reprenait alors le combat où il avait été laissé: tournés vers le Seigneur, qui regarde vers lui resplendira. François semble combiner alors ces deux grands apports, en promulguant le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: ne pas avoir peur d'aller à Jésus pour être sauvé, et transformé au plus intime de notre être.
Ensuite par rapport aux événements du monde. Et là, l'Evangile de la tempête apaisée est d'une totale actualité. Tant pour la violence des vents contraires, que pour la fermeture autistique même devant le mystère de l'Eucharistie. Les appels au secours seront à prendre au pied de la lettre, comme aussi la présence puissance du Seigneur: telle pourrait bien être la trame des temps qui s'annoncent.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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