mercredi 9 décembre 2015

"Mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger."


Aujourd'hui, fête de saint Juan Diego, indien du XVI° siècle qui a vu Notre Dame de Guadaloupe. Le signe des fleurs en plein mois de décembre, et surtout l'image miraculeusement imprimée sur son tablier, ont quelque chose de profondément consolant. D'autant plus que Notre Dame y est enceinte, magnifique espérance pour la défense, l'accueil et le respect de la vie humaine en nos temps d'horreur.
Mais c'est la double coïncidence avec les lectures de la messe de ce jour, qui souligne aussi avec quelle foi il nous faut aller à Jésus. Celui qui nous invite à trouver près de lui le repos, celui qui refait nos âmes, c'est le Seigneur qui dans l'Ancien Testament, revendiquait d'être le plus fort: tandis que les garçons se fatiguent et se lassent, les jeunes gens ne cessent de trébucher, ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles. 
Ne nous trompons pas, dès le début du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: la tendresse et l'amour de Dieu dont on nous annonce la manifestation, ne se reconnaît que par la foi. Ce n'est pas pour continuer à nous enfoncer dans le mal, mais pour revenir à Dieu en retrouvant dans sa Parole une lampe pour notre route. Que notre volonté nous aide à vaincre notre défiance réflexe, pour reprendre confiance en Dieu. Juan Diego est devenu saint par l'humilité et la constance que lui enseignait Notre Dame: que le Seigneur nous accorde par son intercession, d'accomplir toujours sa volonté en suivant les exhortations de notre Mère du ciel (oraison du Missel romain pour la fête de saint Juan Diego).


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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