lundi 23 mars 2015

"Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus."


L'épisode évangélique de la femme adultère nous permet de prendre conscience, au moment où nous sommes entrés hier dans le temps de la Passion, de la difficulté que nous avons à faire passer dans notre vie de tous les jours les trésors de miséricorde que Jésus Christ apporte aux hommes. Nous ne restons encore aux règlements par la justice, au lieu de tout envisager à partir de Jésus Christ et de sa grâce. Il faut bien sûr lutter contre le mal et punir les coupables. Mais le pire des criminels peut, dans sa conversion, se revendiquer du Christ qui a tout payé, tout réparé, tout pardonné: il est réellement libre, un autre homme, un homme nouveau. Le croyons-nous? A l'inverse, l'occident sécularisé a retenu d'un lointain catéchisme que Dieu est bon: alibi éhonté pour le droit de pécher tous azimuts. Alors que Jésus apporte la capacité de pouvoir observer les Commandements et mieux encore de vivre de la sainteté même de Dieu, nous arrachant à l'aliénation funeste qui nous condamnait au malheur ici-bas et à l'horreur éternelle au-delà.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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