mercredi 30 septembre 2015

"Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête."


Aujourd'hui, fête de saint Jérôme, docteur de l'Eglise. Ascète, retiré dans une grotte à Bethléem, dans la contemplation du mystère du Christ, et traducteur de la Bible en latin, dans l'édition pour tous, la Vulgate, qui fut la référence du cinquième au vingtième siècle, excusez du peu. Toute l'Ecriture annonce le Christ, et chaque texte s'entend aussi de Jésus Christ. Il affirme donc: ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ. Du coup nous percevons quelle nourriture inouïe représente pour nous la lecture de l'Ecriture sainte toute entière, et non pas seulement de son centre que sont les quatre Evangiles. Et de ce qui nous semble difficile ou curieux, il faut se demander simplement: qu'est-ce que cela me dit de Jésus Christ?
Mais le plus admirable est peut-être ceci, que l'Ecriture, Parole révélée de Dieu, contient aussi des prières, notamment les Psaumes. Saint Augustin a cette remarque: Dieu s'est loué lui-même, afin que les hommes puissent le louer dignement. Comprenons bien: nos paroles que nous adressons à Dieu, sont des paroles révélées par lui. Nous parlons la Parole de Dieu. Mieux encore, bon nombre de textes de l'Ecriture, sont de nos réflexions et de nos commentaires sur des textes de l'Ecriture révélés avant: ainsi, la Parole de Dieu par laquelle il se révèle, et tissée de nos propres paroles en réponse à sa Parole. Non pas mélange à trier, mais unité bienheureuse où Dieu et l'homme se disent et se connaissent l'un avec l'autre et l'un par l'autre et l'un dans l'autre. On comprend alors que le sommet de l'Ecriture est ce verset de saint Jean: et le Verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous, Jésus Christ. Ce n'est donc pas par hasard que saint Jérôme s'était retiré à Bethléem pour y accomplir sa traduction de toute l'Ecriture.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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