"Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance."
Le contraste entre les deux lectures de la messe de ce jour est frappant: d'une part l'Evangile dans lequel les hypocrites, comme les appelle Jésus, resserrent le champ de la Parole de Dieu elle-même, pour jouir de leur pouvoir sacré; de l'autre, le foisonnement surabondant du Don de Dieu dans la Création, culminant dans l'homme à son image et à sa ressemblance, homme et femme il les créa. Commentant cette page inépuisable, Mgr Schooyans indiquait qu'il y a un ordre dans la bénédiction divine: d'abord soyez féconds et multipliez-vous, et ensuite remplissez la terre et soumettez-la. Or la séduction de la puissance nous fait inverser l'ordre divin, stérilisant peu à peu toutes choses et nous-mêmes d'abord. Le piège pour notre temps était donc dans la contraception: personne ne l'a vu, sauf le bienheureux Pape Paul VI, et un certain Karol Cardinal Wojtila, mais ils n'ont pas réussi à nous empêcher d'y tomber, malgré toute l'autorité du successeur de Pierre et Vicaire du Christ. Mais alors, il faut conprendre également que toute la puissance de l'advesaire, du diable ou satan, vient achopper au seuil de chaque famille chrétienne où l'on respecte la sexualité et accueille la vie. Puisse des jeunes de plus en plus nombreux en être enthousiasmés.
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