vendredi 16 janvier 2015

"Lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison."


Avec le temps ordinaire, nous retrouvons la possibilité que nous donne la liturgie de célébrer le vendredi la messe votive du Sacré Coeur: c'est sur le sein de Jésus qu'il nous faut toujours reposer, comme nous y invite la Lettre aux Hébreux en première lecture de la messe de ce jour. Or nous ne voyons pas que la foi nous soit un repos, mais plutôt un souci de plus: soit qu'il nous faille trouver continuellement de nouveaux compromis avec l'esprit du monde; soit que nous nous désolons de le lenteur avec laquelle l'Evangile chemine dans les âmes et dans le monde. C'est que notre foi n'est pas assez grande. Il nous faut faire comme Jésus, qui demeure toujours dans le sein du Père et n'en sort jamais, surtout quand il vient chez nous: c'est en effet dans le sein du Père qu'il est éternellement engendré un seul Dieu avec lui, comme Fils Bien-Aimé, et qu'il lui rend amour pour amour dans la Procession de l'Esprit. Ainsi aussi de nous: fils de Dieu par adoption, et nous offrant nous-même en retour comme sacrifice spirituel.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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