lundi 22 décembre 2014

"Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent."


Nous avions commencé l'Avent en disant que c'était un temps d'attente joyeuse plutôt qu'un petite carême: voici que la joie éclate dans l'âme de la Vierge Marie, en son Magnificat. Bien sûr, il y a toujours la joie dès la conception d'un enfant et dans l'attente de sa naissance, sauf dans la culture de mort. Mais ici il s'agit de Jésus, le Verbe incarné, le Fils de Dieu, celui qui a la Vie en lui-même comme le Père a la Vie en lui-même. Celui qui est venu pour que nous ayons la vie et que nous l'ayons en plénitude. Mais n'est-il pas lui-même en Personne, encore au milieu de nous en son Eucharistie? On comprend que la joie sera pour nous le fruit de notre conversion à la foi. Il y a deux versants dans la foi, l'espérance, et la charité: c'est d'un côté le don de Dieu, c'est-à-dire Dieu qui se donne; c'est de l'autre côté l'accueil que nous faisons de sa grâce, notre être déjà transfiguré jusqu'à ce qu'il s'épanouisse dans la gloire éternelle, si du moins nous persévérons.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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