mardi 16 décembre 2014

"Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu."


De l'Evangile de ce jour il ressort clairement que travailler à la vigne du Seigneur, c'est croire que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu: nous trouvons la même chose en saint Jean, l'oeuvre de Dieu c'est que vous croyez en celui qu'il a marqué de son sceau. Ce ne sont donc pas d'abord nos mérites qui font que le Seigneur se tourne vers nous avec faveur: c'est au contraire la faveur du Seigneur qui fait que nous nous tournons vers lui. Alors nous apparaît la disproportion totale entre ce que nous faisons et ce que Dieu donne. La seule attitude qui lui corresponde est donc de tout recevoir de lui dans l'action de grâce, la confiance et l'amour en retour, reprenant pied sans cesse dans l'attestation de sa bonté. C'est alors aiguillonnés par la crainte et poussés par l'amour, que nous porterons aussi un fruit de justice en toutes nos oeuvres, comme en remerciement de tout ce qu'il fait pour nous, comme en exultation dans sa miséricorde: le Fils de dieu m'a aimé, il s'est livré pour moi. 
Nous comprenons alors le mystérieux retournement dans la première lecture, prophétisé par Isaïe: Jérusalem est rebelle, mais viendront à elle les nations converties par le Seigneur; et alors elle exultera en voyant la puissance de notre Dieu. Oserons penser et croire que la conversion de ceux que nous attendons le moins, sera la raison de notre propre retour à Dieu? Pouvons-nous penser, comme cela a été annoncé, qu'une fois illuminés par la grâce du Seigneur Jésus, les musulmans convertis apporteront dans nos communautés chrétiennes sécularisées, le souffle de leur zèle pour Dieu, submergés non plus par la violence, mais par l'enthousiasme d'être eux aussi sauvés?

Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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