mardi 9 décembre 2014

"Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés."


Aujourd'hui, nous rendions l'honneur des funérailles chrétiennes à un grand malade après une hospitalisation à domicile, ou plutôt en famille, pendant deux ans. Cela n'aurait pas été possible sans les professionnels de santé: qu'ils soient ici remerciés. Le mot qui vient à l'esprit est celui de "mourir dans la dignité", excusez-moi. C'est en effet la réponse, de plein fouet, aux débats des assemblées et aux transgressions parlementaires: est-on élu pour recréer l'homme mieux que Dieu ne l'a fait, ou pour servir l'homme lorsqu'il est en situation de vulnérabilité? Il fallait venir à son chevet: pour tenter de comprendre de si hauts mystères, il faut regarder vers les plus grands. Jésus Christ lui-même: ma vie nul ne la prend, c'est moi qui la donne. Le chrétien est ennoblit jusqu'à pouvoir vivre cela, lui aussi: Frère Christian de Thibirrine; saint Jean Paul II.



C'était aussi une messe votive en l'honneur de saint Ambroise, patron des services Administratifs. L'Administration est souvent la dernière institution qui fonctionne encore dans les sociétés qui ont fait naufrage: au IV° V° siècle, c'est donc tout naturellement que le peuple s'est tourné vers le dernier en qui il avait encore confiance, le préfet, lorsqu'il s'est agi de trouver un Evêque pour Milan. Affleura alors, dans la vie de saint Ambroise, la dimension spirituelle de son service envers les autres. Mais il avait aussi un sens très grand de dignité naturelle de la personne humaine, qui transparaît dans son interprétation allégorique de la Bible: c'est ce qui emporta finalement la conversion d'un jeune homme venu l'écouter longuement, le futur saint Augustin.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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