mercredi 8 octobre 2014

"Un jour, quelque part, Jésus était en prière."


La prière de Jésus est pour nous un abîme insondable, mais nous pressentons le mystère de vie, de lumière et d'amour qu'elle représente. Mais nous ne pensons pas que notre prière est participation à la prière de Jésus: il ne s'agit pas seulement de l'imiter, mais de croire que notre prière, c'est la sienne qui est déposée dans notre coeur, et qui faillit du centre de notre âme; c'est le même Père qui se penche sur nous du même élan d'un amour infini, c'est le même Esprit Saint qui intercède pour nous en des gémissements ineffables. 
La première lecture, à l'inverse, stigmatise la compromission avec l'esprit du monde, ce qui tue en nous la prière plus sûrement encore que la négligence. Exactement ce que le Pape François repousse avec horreur: la mondanité spirituelle, qui n'est pas tant de contaminer la pureté de la foi par les soucis du monde, mais de se servir des choses de Dieu pour se faire bien voir dans le monde. Il faut sans doute un grand courage pour oser interpeller les autres sur ce point: serons-nous reconnaissant envers celui qui nous aiderait ainsi à nous reprendre, ou plutôt à nous redonner à Dieu sans partage, dans le respect de son saint Nom?

Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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