"Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux."

Nous savons très bien sauter à la gorge de nos frères et les tancer vertement afin qu'ils se rendent compte du mal qu'ils nous ont fait et réparent de toute urgence: ce sont simplement les conflits d'intérêt; ce n'est pas de cela dont parle Jésus dans l'Evangile de ce Dimanche. Il ne parle même pas de l'intérêt général, mais du bien commun dont nous avons tous la garde, qui comporte le salut de nos âmes immortelles et le progrès de toute l'humanité, en nous entraidant à persévérer dans le bien. Les Commandements rappelés dans la première lecture en donnent clairement le contenu: tous sont transgressés par nos sociétés et jusque dans nos législations. Quel est alors notre attitude envers nos frères? Disons-nous, comme le monde "c'est leur problème"; ou bien allons-nous leur parler d'abord seul à seul? Peut-être pas au niveau de la société, mais déjà dans l'Eglise? Ou au moins entre catholiques pratiquants? Déjà dans nos familles?

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