"Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?"

Pour savoir où nous en sommes, nous pouvons retrouver l'Evangile "du jeune homme riche" dans le commentaire qu'en donnent les trois derniers Papes. C'est cet épisode qui ouvre l'Encyclique "Veritatis Splendor" de saint Jean Paul II, où le Souverain Pontife rappelle que les bonnes intentions ne suffisent pas: pour avoir la vie éternelle, il faut observer aussi les Commandements. Quelques vingt ans après, Benoît XVI s'attriste de voir que les gens ne recherchent même plus la vie éternelle, et c'est aussi pour cela qu'ils n'ont que faire des commandements. Avec le Pape François, les choses deviennent extrêmement simples: nous n'avons ni les Commandements, ni la vie éternelle, et même pas de trésor dans le ciel; dans cette indigence suprême, notre seule espérance reste la douce pitié de Jésus. Et c'est pourquoi l'unique affaire semble pour lui, que le plus grand nombre puisse entendre au moins son nom.

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