vendredi 25 juillet 2014

"Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire?"


Aujourd'hui, messe dans la chambre d'un grand malade.
En célébrant le saint sacrifice de la messe au moins de loin en loin, en relais de la sainte communion et des sacrements de pénitence et réconciliation ainsi que l'Onction des malades, nous nous replongeons dans les sources mêmes du Salut, puisque c'est ici le Calvaire rendu présent. On sait que la maladie, surtout lorsqu'elle se prolonge, constitue une épreuve particulièrement douloureuse pour notre foi. En cette fête de saint Jacques le Majeur, les lectures viennent providentiellement s'apposer aux racines mêmes de la foi, pour nous annoncer le mystère chrétien. Les Pères de l'Eglise ont remarqué, dans leurs commentaires de l'Evangile que nous venons de proclamer, que les apôtres ont tiré de la parole de Jésus, la force de mourir tous martyrs, sauf saint Jean qui devait être mystérieusement conservé, comme pour nous faire resplendir le coeur de tout martyr: la charité qui est éternelle. 


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