mardi 24 décembre 2013

"Un enfant nous est né, un fils nous est donné: éternel est sa puissance."


Les bergers ont cru: le signe convenu était là, un enfant couché dans une crèche, et ils ont adoré le Rédempteur. Et nous? Il nous est beaucoup plus facile de croire: certes les bergers avaient eu le choeur des anges dans le ciel, puis plus rien que la nuit. Tandis que nous savons que le Petit a grandi: qu'il a fait des miracles, qu'il est mort et ressuscité, qu'il a envoyé l'Esprit Saint et fondé une Eglise qui est encore debout. Le monde entier décompte le temps à partir de sa bienheureuse naissance. Comment a-t-il ainsi retourné le genre humain vers Dieu? Il avait douze apôtres dont un traître, et sept sacrements. Ces moyens sont encore à notre disposition si nous voulons que la lumière de cette Nuit très sainte lève jusqu'au Jour qui ne connaît pas de déclin. Au reste, sous nos yeux, actuellement: l'enfant, et sa mère, et la famille, sont en train de mettre en déroute l'idéologie jusqu'ici dominante, après avoir démasqué la culture de mort dont elle est porteuse.


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