mardi 22 octobre 2013

"Je crois à la résurrection de la chair."

Le canal de Kiel

Aujourd'hui, fête du bienheureux Jean Paul II. En raison des liens particuliers de Jean Paul II avec la France, nous avons l'autorisation de célébrer la messe en son honneur. Comment oublier son premier voyage en 1980: "France, Fille aînée de l'Eglise, qu'as-tu fait de ton Baptême? Es-tu fidèle, pour le bonheur des peuples, à l'alliance avec la Sagesse éternelle?". Et le dernier, à Lourdes, malade parmi les malades, comme s'il voulait tourner les regards vers la France où tout devrait se passer? Aborder ce pontificat immense, par la géo-politique? Ou au plan ecclésial? Il a sauvé l'Eglise de France et d'Europe de la sécularisation, arrachée l'Eglise d'Amérique latine à la séduction du marxisme, libéré l'Eglise du silence jusqu'à l'effondrement du rideau de fer. Il a commenté en détail et avec une  telle profondeur tous les Documents du Concile Vatican II. Il a fait entrer l'Eglise dans le Troisième Millénaire, sans aucune illusion. Priez, priez, priez, prenez le Rosaire: j'espère que cette fois je serai entendu.
Le secret de tout cela? Il était consacré à Marie: totus tuus. Et son chemin croisa celui de Notre Dame de Fatima le 13 mai 1981 dans l'après-midi. Tous comprendraient alors que l'Histoire n'est pas guidée par des forces humaines, mais par la Providence divine, qui jamais ne se trompe en ses desseins.


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