mardi 17 septembre 2013

"Je crois à la rémission des péchés."

Photo internet

La résurrection du fils de la veuve de Naïn: la renommée de Jésus se répand dans toute la contrée. Qu'en serait-il de nos jours? A la nouvelle d'une pareille résurrection d'un mort, la plupart ne croirait pas ni ne se déplacerait, les autres entendraient que le procédé technologique nouveau soit homologué sans tarder pour que tous puissent en profiter, si possible avec remboursement par la Sécu. Mais d'action de grâce au Dieu vivant, de profession de foi en Jésus Christ, point du tout. On comprend alors jusqu'à quelle profondeur nos âmes sont viciées par l'air de sécularisation et d'impiété ambiant. Comme l'avait diagnostiqué Benoît XVI, on confond la dimension psychologique de notre nature avec le registre spirituel de notre relation à Dieu, et nous n'avons plus idée de la vraie nature de l'âme, capable de la transcendance et de l'ouverture sur le monde de Dieu, au-delà de l'horizon du nôtre. Mais en perdant ce goût de l'éternité, c'est l'enfermement le pire que le genre humain puisse connaître, débouchant sur la mort éternelle. Puisse l'Eglise, c'est-à-dire aussi chaque chrétien, porter courageusement témoignage de l'intégralité de la Bonne Nouvelle de Jésus.

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