"Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur."
La
Parole de Dieu ce III° Dimanche de Pâques est un véritable festin,
c'est le cas de le dire, avec le feu sur la grève, et Jésus
ressuscité qui offre le pain et le poisson. Il faut nous contenter,
cependant, de lire les grands chapitres du menu; non sans penser en
filigrane au Printemps Français, dont les affirmations sont de plus
en plus appuyées en particulier à Paris et à Lyon.
« Il
faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »
Malheur
à celui qui attaque le IV° Commandement, car il est assorti d'une
promesse: Honore ton père et ta mère, afin d'avoir longue vie sur
la terre que Dieu te donne. Démanteler la famille, c'est donc
menacer l'existence même du genre humain sur terre. Surtout que le
IV° Commandement est le verrou qui commande toute la Deuxième Table
des Commandements. De fait, la procréation médicalement assistée
n'advient pas sans le meurtre d'un certain nombre de personnes
humaines à l'état d'embryon, V° Commandement: Tu ne tueras point;
ni sans l'emprisonnement d'un certain nombre d'autres dans l'enceinte
concentrationnaire glacé de l'azote liquide.
Mais
on n'obtient les quelques 30% de résultats, qu'au prix de
l'intromission des techniciens et autres ingénieurs bio-médicaux,
on n'ose les appeler des médecins, dans l'intimité du couple, pour une véritable profanation: VI ° Commandement, Tu ne commettras pas
d'adultère. Et encore le domaine va-t-il leur être enlevé pour
être remis aux commerciaux, tant le marché de la filiation
artificielle s'annonce juteux: VII° Commandement, Tu ne voleras
point.
On
comprend alors le mensonge universel, soigneusement entretenu par les
medias sur toutes ces questions, ainsi que sur l'opposition
grandissante contre la dénaturation du mariage et les violences
policières qui la galvanisent: VIII° Commandement, Tu ne porteras
pas de faux témoignage. Jusqu'à l'iniquité pour un simulacre
d'égalité, et le reniement d'une institution de tous pour y forcer
l'accès de quelques uns: IX° et X° Commandements, tu ne
convoiteras pas la femme de ton prochain, ni ses enfants, ni aucun de
ses biens.
Mais
le petit caillou de la Manifpourtous, dans l'engrenage comme un
dizainier de la Prièrepourtous, ne serait-il pas la pierre du livre
des prophéties de Daniel, chapitre 2 versets 34-35? Cette pierre se
détache au début sans intervention humaine, et vient fracasser les
pieds d'argile et de fer de la statue d'or, et tout s'écroule alors
pêle-mêle: l'argile, et le fer, et l'argent et l'or. Puis elle
devient une grande montagne qui remplit la terre: et Manifpartout, et
Campingpourtous, et Piqueniquepourtous. Onnelâcherarien. A un groupe
d'Evêques français alors en visite ad limina, le Pape Benoît XVI
n'avait pas hésité à dire: « Non seulement les fidèles de
vos diocèses, mais ceux du monde entier, attendent beaucoup n'en
doutez pas, de l'Eglise qui est en France » (17 nov 2012).
« C'est
le Seigneur »
Comment
être si sûr que sous la croûte des événements c'est le Seigneur
qui nous appelle et nous fait signe? C'est que les principes d'action
du Printemps Français ressemblent à s'y méprendre aux leçons de
Philippe Darantière dans la deuxième partie de son livre Pour
une action politique catholique (Ed. de Paris, Versailles, 2005).
Il les formule à partir du chapitre 9 de l'Evangile selon saint
Jean, et surtout à partir de l'étude approfondie de la Note
Doctrinale de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à propos
de questions sur l'engagement et le comportement des catholiques dans
la vie politique. Si nous voulons être fidèles à ce que le
Magistère attend de nous, les laïcs catholiques, alors il faudra...
1... 2... 3... 4... etc.
Darantière
insiste en particulier sur le courage de poser des transgressions:
cela va débusquer les mensonges du système et ses contradictions,
pour permettre l'annonce et le témoignage auxquels se rallieront
alors la plupart des esprits qui restent droits. C'est que sur ce
point, nous sommes particulièrement inhibés, identifiant
spontanément la légalité avec la légitimité. Or nous sommes de
ces périodes, et sous ces régimes, où comme depuis l'Antiquité,
il faut repartir des fondamentaux pour faire les discernements: la
loi divine, le droit naturel, la conscience personnelle.
« Pierre,
m'aimes-tu? »
Cet
évangile a toujours été lu dans l'Eglise catholique, en se
référant de façon privilégiée à la personne du Saint Père. Or
providentiellement nous nous trouvons ces jours-ci avec le Pape
François dont on commence à connaître les percutantes positions
lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires, et avec le Pape émérite
Benoît XVI qui ayant remis pour son successeur la plénitude du
pouvoir suprême dans l'Eglise, n'a pas renoncé à l'offrande de soi
et au sacrifice dont la fécondité est décuplée par les
renoncements de son humilité. Ils sont donc mystiquement deux sous
la charge du Successeur de Pierre, et l'un des deux, convoqué comme
par anticipation aux fonctions qu'il assume désormais, est de la
Compagnie de Jésus, que son fondateur avait pensée comme une Armée. voilà, voilà.
« A
Celui qui siège sur le trône, et à l'Agneau, bénédiction,
honneur, gloire et domination. »
Tout
cela se passe, alors que nous sommes encore dans l'Année de la Foi:
elle est le moyen de posséder déjà ce qu'on espère, et de
connaître des réalités qu'on ne voit pas (Heb 11,1). La deuxième
lecture, tirée de l'Apocalypse contemple ainsi les cieux ouverts et
le triomphe pascal du Christ. Nous sommes en plein temps de Pâques,
jusqu'à l'effusion de l'Esprit de force et de vérité, le Saint
Esprit Consolateur, l'Autre Défenseur, à la Pentecôte de mai.
Pourquoi douter encore de la puissance de ce qui se passe, et de son
impact dans le monde, à partir de la France? Cocorico.
Comme
on le rappelle souvent, le bienheureux Jean Paul II n'a pas hésité
dans une Encyclique, à attribuer la chute du Communisme en Europe, à
l'Année Mariale 1987-1988 qui avait immédiatement précédé. Qui
ne voit pas que l'an de grâce 2013 est au beau milieu de ce
septénaire d'années que nous avait désigné Benoît XVI en
préparation du centenaire des Apparitions de Notre Dame à Fatima.
C'était lors de son voyage à Fatima le 13 mai 2010, à l'occasion
du dixième anniversaire de la béatification de Jacinthe et François
Marto, les deux petits voyants: rien que ça. A la fin de l'homélie
de la messe, le Souverain Pontife mentionne explicitement les
« Vierges pèlerines », qui on s'en souvient avaient
parcouru la France en préparation du grand Jubilé de l'an 2000, avant d'aller partout dans le monde. Il termine par ces mots:
« Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire
des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Coeur Immaculé de
Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité. »
Il
est donc « normal » que les choses bougent en 2013 et
nous commençons seulement à entrevoir les merveilles réservées
par Dieu pour notre temps. Si du moins, nous croyons.
من بشارة القديس يوحنا الانجيلي البشير
Photos internet
عن
الربيع الفرنسي كأن كلمة الله يفسر لنا
المعاني الروحية الخفية التي تبدو من
خلال الاحداث يوميا
هذا
على مطالع خمسة نستخلصها من قراءات القداس
في يوم الاحد
- الىى الله سبحانه الطاعة وليس للبشر
- يقول التلميذ الذي احبه يسوع هو الرب
- يا بطرس هل تحبني اكثر من هؤلاء
- للذي بستوي على العرش وللحمل البركة والاكرام والمجد والسلطة
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