vendredi 12 avril 2013

"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant."

Les lectures de la Messe de ce jour sont un formidable encouragement qui nous vient du Christ et de l'Eglise: nous ne pouvons pas les entendre sans faire le rapprochement avec le Printemps français dont les actions de plus en plus affirmées nous ouvre une Espérance que vient confirmer l'Evangile de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons, le Seigneur a nourri les foules (cinq mille selon l'Esprit Saint, cinq cent selon la préfecture de police): or ceux qui se lèvent pour ce printemps attendu depuis tant d'années, s'offrent eux-mêmes pour que le Seigneur renouvelle au milieu de nous ses merveilles. La lecture des Actes des Apôtres est encore plus explicite quant à ce que nous vivons en ce moment: "si leur action vient des hommes elle tombera; si elle vient de Dieu vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez pas de vous trouver en guerre contre Dieu". Le mot est lâché, et il vient de la Parole de Dieu.

Les promoteurs des transgressions abominables qu'on impose en France, comme ailleurs dans le monde, en faisant jouer, dans ce qu'elles ont de plus exécrable, des institutions dénaturées, n'ont pas fait mystère de s'en prendre à Dieu lui-même, et croient voir leur triomphe dans ces simulacres de votes dont l'histoire est remplie depuis deux cents ans, et singulièrement les régimes sanguinaires subis par les peuples du XX° siècle. Mais on ne peut pas vaincre Dieu, et il lui plaît de mettre en déroute l'adversaire par ce qu'il a le plus méprisé. C'est encore le cas maintenant. C'est ainsi que l'enfant, qui est le ressort le mieux partagé de ce qui fut tout d'abord un sursaut, aura été la cause non seulement du retrait de la transgression concernant la dénaturation du mariage, mais de toutes les réactions en chaîne dont on peut déjà rendre grâce au Seigneur: bouleversement politique global chez nous, arrêt de la machine "gender" dans le monde, fin du contrat social et retour au droit naturel, restauration de la transcendance dans les sociétés humaines.

L'Espérance ne déçoit pas: elle est une vertu théologale, ce que l'on pourrait traduire librement comme une force de Dieu. Que l'Histoire nous l'enseigne: tous les régimes contre le vrai bien de l'homme se sont tous écroulés, quelle que fut un moment leur puissance. Tous se sont aussi acharnés contre les chrétiens et l'Eglise, parce qu'ils reconnaissaient en eux immédiatement la marque de Dieu en ce monde. De ces tyrans il ne reste que des ruines. L'Eglise, elle resplendit de vie, et notre pays s'enthousiasme au printemps de Pâques, à des années lumière d'un régime qui accélère lui-même son effondrement, comme le firent ses cousins de l'Est en 1989. Comment cela? Le mensonge est comme un poison de mort, qui est latent dans ceux qui mentent: la moindre proclamation de la vérité en face de lui, active son processus inexorable d'auto-destruction. Ainsi se sont terminées toutes les guerres contre Dieu: il n'y a jamais d'autre issue.

المزمور 26
سألت الرب ان اسكن بيته جميع ايام حياتي
Le jour de Pâques à Keur Moussa (Sénégal)

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