lundi 21 janvier 2013

Le Roi est mort. Vive le Roi!


Nous célébrons la messe en rouge en l'honneur des martyrs: fête de Ste Agnès.
Le 21 janvier 2013, c'est aussi le 220ème anniversaire de la mort de Louis XVI.

LE ROI EST MORT. VIVE LE ROI!

Famille Chrétienne analysait le 13 janvier 2013 comme une formidable réaction populaire, née en dehors des partis, et qui devra trouver son expression politique. De fait, aucun des partis n'a été à la hauteur des enjeux véritables, et cela depuis des années. Mais il faut avoir la lucidité de penser que c'est le régime lui-même qui est intrinsèquement inapte à intégrer le droit naturel dans les lois qu'il fait voter: il est en effet bâti sur la philosophie des Lumières, qui entend faire table rase de l'homme créé par Dieu, pour qu'advienne l'Homme nouveau pensé par l'Illuminisme et fabriqué par sa technologie.
C'est donc peut-être le moment de se rappeler et de faire savoir que parmi les lois fondamentales connaturelles à la France, il en est qui assurent la nature du régime et sa stabilité. Plus profondément que toutes les péripéties de l'histoire, elles sont ancrées dans ce qu'est la France des origines à nos jours, et elles désignent le souverain à la mort de son père, par son sexe et sa position dans la fratrie: il est roi, non pas par le sacre, mais au titre de sa naissance. Il n'y a donc pas en France des prétendants à un trône qui n'existe plus, mais le roi d'un pays réel qu'on vient de revoir. C'est actuellement Louis XX.
La coïncidence des perspectives est révélatrice d'une providentielle rencontre: le 13 janvier est fondé sur le retour au droit naturel contre les lois que l'on tente de faire voter, et pour la protection des enfants au sein de la famille véritable; or, c'est aussi par l'usage coutumier du droit naturel à la France, que Louis XX est roi, en dehors du régime parlementaire, au simple titre de la filiation naturelle, par sa position dans la famille.
Nous ne sommes pas des révolutionnaires: dans la réalité, il n'y a jamais à inventer à partir de rien; il faut juste accueillir tout naturellement ce qui est d'une simplicité désarmante et nous vient finalement de Dieu. Il en est de même des lois qui, lorsqu'elles sont justes, sont énoncées à partir du droit naturel et chrétien, nous dirions aujourd'hui à la lumière de la Doctrine Sociale de l'Eglise. Il serait étonnant que ce qui est mauvais pour la famille,  soit bon pour la nation, famille de familles; il est hautement probable que ce qui est bon pour la famille, cellule de base de la société, le soit aussi pour la société.

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