samedi 13 janvier 2018

"Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades."


Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades: c'est déjà très réconfortant, tandis que nous célébrons la messe dans une chambre de l'hôpital en l'honneur de Notre Dame Santé des malades, de tomber sur cette parole de l'Evangile. Mais l'ensemble des lectures nous recommande que nous ne savons pas juger nous-mêmes de notre proximité avec Dieu, de sorte que la disgrâce apparente de nos maladies n'empêche certainement pas que nous soyons d'autant plus proches que nous lui sommes devenus semblables au temps de sa Passion. Faisons donc de la volonté de Dieu un rempart, et renouvelons notre confiance sans réserve. Ceux qui espèrent en lui ne seront pas déçus.




Vendredi 12 janvier 2018




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 11 janvier 2018

"A l'instant même la lèpre le quitta et il fut purifié."


En guérissant de nombreux lépreux, Jésus nous invite encore à considérer nos péchés comme l'horrible lèpre de notre âme. Si on le pensait réellement, on se précipiterait à confesse: mais tant de catholiques disent se reprocher de ne jamais se confesser, sans s'en confesser d'ailleurs. On voit alors comme insensiblement notre foi a quitté le terrain de la réalité pour être comme fantasmatique. C'est la raison pour laquelle le relativisme doctrinal est si répandu.
Mais prenons garde, alors, à l'avertissement terrible que porte la première lecture, récit de la prise de l'Arche de Dieu par les Philistins: à cause de l'iniquité du peuple et de ses prêtres. La foi a alors dégénéré en superstition: puisque l'arche est là, Dieu est avec nous; mais oui, l'arche marque la présence de Dieu, mais il n'est pas avec nous parce que nous sommes endurcis dans nos offenses, et nous nous convertissons d'autant moins facilement que nous nous pensons encore avec le Seigneur.
Quel danger alors nous courons, par rapport à la droiture de notre vie chrétienne, et par rapport à la connaissance que nous avons de Jésus, qui n'est plus vraiment pour nous le Sauveur. Il est plus que temps de revenir comme le lépreux: Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier, à l'instant. Car il le veut, c'est même pour cela qu'il s'est fait homme et est venu parmi nous.


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mercredi 10 janvier 2018

"Tout le monde te cherche."


Avec le Temps Ordinaire, nous retrouvons la possibilité de célébrer la messe en l'honneur de saint Joseph le Mercredi, belle façon de sanctifier notre année en lui confiant nos besoins temporels et spirituels. Dans les lectures de la messe de ce jour: tout le monde semble se chercher mais on a clairement de la difficulté à se retrouver. Qu'il s'agisse de Dieu, du Christ, ou de nous autres, grands ou petits. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.




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mardi 9 janvier 2018

Tempus per Annum

"Il enseignait en homme qui a autorité."


Saint Jean nous prévenait à la fin du temps de Noël que Jésus était venu pour détruire les oeuvres du diable. A quoi nous assistons dès ce premier jours du Temps Ordinaire, et parmi les oeuvres de puissance de Jésus. Or le plus significatif, c'est que l'adversaire est mis en déroute par la force de la Vérité. Lui qui est mensonge et homicide, il dit n'importe quoi et ne sait pas la signification véritable de ce qu'il dit. Par contre, il est forcé de s'incliner et de se retirer; et encore sommes-nous avant le mystère pascal, le Duel prodigieux. C'est dire à quel point les Chrétiens sont concernés par l'affichage arrogant du diable à tous les étages. Cela n'a été possible que par notre silence, ou notre dialogue systématiquement bienveillant, qui accompagne tout et tous.. vers l'abîme. Mais comment être systématiquement bienveillant lorsqu'on croit au dogme du péché originel qui marque chaque homme et toutes les activités humaines? Ce n'est pas la bienveillance, mais la charité qu'il faut maintenant déployer: celle qui proclame courageusement la Vérité pour mettre en déroute l'adversaire et arracher les personnes à son emprise, pour qu'elle puisse se retourner vers Dieu, se convertir à Jésus qui nous sauve, avant qu'il ne vienne comme Juge implacable à qui personne n'échappe. Bonne Année 2018, du grand débat citoyen de bioéthique!


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lundi 8 janvier 2018

Fête du Baptême du Seigneur

"Tu es mon Fils bien-aimé: en toi je trouve ma joie."


Dans l'Evangile de la Fête du Baptême du Seigneur, nous voyons la Sainte Humanité du Christ comme enveloppée de la Sainte Trinité: le Père qui engendre son Fils éternellement l'engendre jusque dans son Corps et son Âme, de sorte que cet homme, Jésus de Nazareth, est personnellement le Fils bien-aimé, dès le premier instant de son existence, manifesté en ce jour à Israël qui fait pénitence. Et le Saint Esprit sanctifie et consacre la Sainte Humanité du Seigneur dans une plénitude telle de la Grâce, qu'elle va devenir elle-même la source de toutes les grâces, à commencer par les grâces et privilèges de la Vierge Marie, sa Mère. De sa plénitude nous avons tous reçus, et grâce après grâce affirme saint Jean dans le Prologue; et la Lettre aux Hébreux proclame: conduit à son accomplissement par les souffrances qu'il endura, élevé dans la gloire, il est devenu pour tous ceux qui croient en lui, la cause du salut éternel. Car cette Effusion de la Sainte Trinité dans le mystère du Christ va s'enfoncer dans les abîmes du péché et les profondeurs de la mort, pour en remonter vainqueur, premier-né de toutes créatures, premier-né d'entre les morts, Chef de son Eglise qui est l'accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 7 janvier 2018

Epiphanie du Seigneur

"Tombant à ses pieds ils se prosternèrent devant lui."


L'Epiphanie manifeste que Jésus est venu pour sauver tous les hommes. On pourrait dire de nos jours que c'est "l'anti-communautarisme". Il s'est fait homme pour relever le genre humain en le sauvant de ses péchés et de la mort éternelle: et c'est pourquoi il parle au coeur de tout homme qui le cherche et peut le trouver, non sans l'aide de sa grâce.
Mais prenons garde à la dérive universaliste et égalitariste qui est devenue avec la dictature du relativisme une véritable déviance. On se plaît à souligner que ces mages n'étaient pas juifs mais originaires de nations, et on oublie.. qu'ils se prosternent devant l'Enfant et lui offre des présents. Effectivement depuis Jésus Christ, il n'est plus nécessaire d'être de la race élue pour plaire à Dieu: il faut croire en Jésus, Christ et Fils de Dieu.
Tel est le mystère admirable tel que saint Paul le décrit: tous sont appelés au même héritage, par l'annonce de l'Evangile. Ce qui veut dire non pas: tout le monde il est sauvé peu importe les croyances; mais bien: nul n'est discriminé a priori, mais tous seront jugés sur l'accueil de la révélation par la foi, ou sur son refus par l'impiété.
Tandis que nous faisons au lendemain du premier Samedi du mois, la communion réparatrice en l'honneur du Coeur immaculé de Marie, insistons sur le fait que les mages offrent des présents. En signe de leur foi et de leur amour, ils font des sacrifices de grand prix: l'or, l'encens, la myrrhe. Mais ces présents sont chargés de signification: l'or reconnaît le Roi des rois, l'encens confesse le Dieu véritable, la myrrhe console l'Homme des douleurs. Et du coup, nous comprenons que derrière les sacrifices que nous offrons: par amour de Jésus, en réparation des offenses au Coeur immaculé de Marie, pour la conversion des pécheurs et pour le Saint Père; nous offrons surtout Jésus lui-même, le rejoignant dans sa propre offrande. C'est bien cela le sacrifice de la Messe et la communion eucharistique; c'est bien cela la dignité sacerdotale de tout baptisé que de concourir à l'offrande du Christ en s'offrant lui-même.
La première lecture doit nous faire réfléchir à la tentation du mondialisme, que l'on croit proche de l'universalisme catholique, alors qu'il en est la subversion et la négation sans merci. Des promesses à Jérusalem, nous tirons instinctivement une prophétie de la Sainte Eglise. Mais une autre interprétation y voit les promesses et travaille aux accomplissements temporels du peuple élu, qui doit drainer les richesses de toutes les nations, parce que c'est lui le vrai peuple sacerdotal, médiateur entre Dieu et les hommes, et non pas Jésus Christ.