jeudi 11 janvier 2018

"A l'instant même la lèpre le quitta et il fut purifié."


En guérissant de nombreux lépreux, Jésus nous invite encore à considérer nos péchés comme l'horrible lèpre de notre âme. Si on le pensait réellement, on se précipiterait à confesse: mais tant de catholiques disent se reprocher de ne jamais se confesser, sans s'en confesser d'ailleurs. On voit alors comme insensiblement notre foi a quitté le terrain de la réalité pour être comme fantasmatique. C'est la raison pour laquelle le relativisme doctrinal est si répandu.
Mais prenons garde, alors, à l'avertissement terrible que porte la première lecture, récit de la prise de l'Arche de Dieu par les Philistins: à cause de l'iniquité du peuple et de ses prêtres. La foi a alors dégénéré en superstition: puisque l'arche est là, Dieu est avec nous; mais oui, l'arche marque la présence de Dieu, mais il n'est pas avec nous parce que nous sommes endurcis dans nos offenses, et nous nous convertissons d'autant moins facilement que nous nous pensons encore avec le Seigneur.
Quel danger alors nous courons, par rapport à la droiture de notre vie chrétienne, et par rapport à la connaissance que nous avons de Jésus, qui n'est plus vraiment pour nous le Sauveur. Il est plus que temps de revenir comme le lépreux: Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier, à l'instant. Car il le veut, c'est même pour cela qu'il s'est fait homme et est venu parmi nous.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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