"Bénissez ceux qui vous persécutent."

Outre le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, il est un sinistre anniversaire ces jours-ci: c'est celui de la "révolution d'Octobre" qui allait entraîner la Russie dans les erreurs les plus funestes et les plus meurtrières de toute l'histoire de l'humanité, les répandant dans le monde, selon les prédictions qu'en avait faite la Vierge Marie si on n'accédait pas à ses demandes. Il eut mieux valu s'efforcer en vérité d'établir dans le monde la dévotion au Coeur immaculé de Marie. Car ce qui fait froid dans le dos en ce début de XXI° siècle, c'est que loin de tourner la page du siècle passé, un analyste russe définissait quatre constantes des régimes communistes: abolition de la propriété privée; abolition de la famille; recherche effrénée des biens matériels; diminution puis abolition du travail. Et nous ne voyons pas que c'est une description de notre monde ultracontemporain: telle est à l'évidence la raison pour laquelle le procès du communisme ne se fait toujours pas. Que reste-t-il de la propriété privée, quand les banques peuvent puiser dans les comptes de leurs clients si elles risquent la faillite; quand la disparition de l'argent liquide nous rend otages des émetteurs de nos cartes de crédit; souvenons-nous d'un mois de blocage des distributeurs au Vatican, rétablis au lendemain de l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI. De la famille il ne reste déjà plus rien dans les transgressions parlementaires qui nous tiennent lieu de loi. La surconsommation des biens matériels détruit maintenant la planète après avoir réduit les âmes à la putréfaction. La croissance exponentielle du chômage n'est pas conjoncturelle mais systémique; il est effrayant de penser qu'il n'est pas un dommage collatéral, mais une donnée de l'ingéniérie sociale mondialisée.
La messe est donc célébrée pour les Chrétiens persécutés: en hommage aux innombrables victimes de l'idéologie communiste; en solidarité avec ceux qui le sont partout à travers le monde; et en préparation pour nous-mêmes: puisque la moindre cohérence chrétienne montre une incompatibilité frontale entre le régime de plus en plus fermement établi et l'Evangile du Christ. Mais la Mère de Dieu a promis: à la fin mon Coeur immaculé triomphera.
Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi: