samedi 18 novembre 2017

"Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?"


Aujourd'hui, anniversaire de la Dédicace des basiliques de saint Pierre et de saint Paul.
Nous ne pouvons plus entendre l'Evangile de la messe de ce jour, sans penser à l'interrogation angoissée de Benoît XVI instaurant l'Année de la Foi au cours de laquelle, d'ailleurs, il présentat sa renonciation à son ministère de Successeur de Pierre: le Fils de l'homme quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? Il nous appartient encore de nous situer dans le camp des élus par la foi. D'autant plus que la première lecture avec la fameuse tirade de la Parole qui s'élance au milieu de la nuit, pour accomplir les décrets du Seigneur, peut s'appliquer à la nuit pascale, ou à la nuit de Noël, comme elle peut aussi éclairer les ténèbres où nous sommes maintenant.


vendredi 17 novembre 2017

"Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours."


L'Evangile de la messe de ce jour n'émane pas de quelque officine millénariste particulièrement exaltée, mais c'est Jésus Christ lui-même qui annonce quel effet aura sa Manifestation glorieuse. Nous devons donc prendre ses paroles très au sérieux, d'autant plus que nous reconnaissons dans la description de la Sagesse en première lecture, le portrait de l'endurcissement de notre génération. L'une des grâces et non des moindres, de ce qui va arriver, peut-être plus tôt qu'on ne le pense, c'est de mettre enfin un terme à la détestable impunité dont jouit pour l'instant l'arrogance des méchants.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 16 novembre 2017

"Voici que le règne de Dieu est au milieu de vous."


Aujourd'hui, fête de sainte Gertrude: ce qui oriente notre méditation vers l'intériorité de notre vie spirituelle. Le discours de la Bible sur la Sagesse nous est presque inintelligible, parce que notre raison est technicienne et utilitariste, alors que les auteurs sacrés ont la raison métaphysique des anciens. Ils savent que si le monde est pensable par nous, c'est qu'il a d'abord été pensé par Dieu. Rompre ce lien de participation de notre esprit à l'Esprit éternel, c'est l'aliénation: la sagesse de ce monde devient alors folie. Toute ressemblance avec notre temps n'est pas fortuite: il y a donc un remède, la conversion au Christ, la Sagesse incarnée.




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mercredi 15 novembre 2017

"Relève-toi et va: ta foi t'a sauvé."


Aujourd'hui, fête de saint Albert le Grand, professeur de saint Thomas d'Aquin: de ces lumières du XIII° siècle qui reste un sommet de civilisation insurpassé. D'où vient cette splendeur? De l'union de la raison et de la foi. D'où vient l'effondrement civilisationnel de notre temps? De leur divorce violent: l'univers est pensable et nous refusons de comprendre qu'il a donc évidemment été pensé. En tout cas n'ayons pas la folie de penser que les mensonges imposés par les fous qui s'affairent partout en puissants, pourront tenir encore longtemps.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 14 novembre 2017


Aujourd'hui, messe votive de saint Luc pour une journée cohésion du Régiment Médical. Retrouver l'homélie de la messe sur le site de l'aumônerie catholique de la Base de Défense de La Valbonne.


lundi 13 novembre 2017

"Prenez garde à vous-mêmes."


Nous nous représentons en général Dieu au plus haut, ou bien comme face à nous en Jésus Christ, mais sa présence au dedans de nous évoque bien moins de résonance dans notre vie spirituelle. Et pourtant la Sainte Trinité habite dans notre âme depuis notre Baptême, et le Saint Esprit est bien comme la respiration de notre être chrétien. L'Ancien Testament l'avait pressenti, en particulier dans le Livre de la Sagesse. Comment est-ce possible? Déjà au titre de la création, Dieu est là au titre de sa présence d'immensité, lui qui soutient littéralement toutes choses dans l'être. C'est proximité devient amitié réciproque par la grâce de la charité chrétienne, tournée, on l'oublie souvent, d'abord vers Dieu.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 12 novembre 2017

Dimanche XXXII dans l'Année

"Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas."


Pour les dernières semaines de l'année liturgique, nous lisons le Dimanche l'intégralité du chapitre 25 de l'Evangile selon saint Matthieu: cela arrive tous les trois ans, et justement cette année du centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima. Trois paraboles se suivent et ne sont pas seulement redondantes sur le thème "veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l'heure". Au contraire Jésus donne là des instructions très concrètes concernant ce qui va nous arriver lors de son Retour pour le Jugement dernier, ou plus simplement à l'heure de notre mort pour le jugement particulier. Ce Dimanche, voici ce qu'il dit au Juifs, à qui nous associons aussi les musulmans, puisqu'il est avéré historiquement qu'à l'origine de ce qui allait devenir l'islam, il y a eu l'endoctrinement fanatique par une secte juive, de tribus arabes particulièrement belliqueuses, en vue de la conquête de Jérusalem: quand vous direz "Seigneur Seigneur ouvre-nous", il vous répondra "amen je vous le dis, je ne vous connais pas". Il importe donc de se convertir pendant qu'il est encore temps, pour recevoir avec le Baptême le pardon des péchés et l'effusion de l'Esprit, onction d'huile d'allégresse pour la vie éternelle.