samedi 26 octobre 2013

Baptême d'une petite fille ce matin à la chapelle de l'HIA Desgenettes:
"Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur."


Quelle est donc cette conversion qui doit nous permettre de porter du fruit: quel est donc ce fruit qui peut nous sauver ou nous perdre? La foi. L'Apôtre en montre l'enjeu dans la première lecture: si l'Esprit qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, alors Celui qui a ressuscité Jésus ressuscitera aussi vos corps mortels par l'Esprit qui habite en vous. Qui par ses mérites ou son héroïsme pourrait obtenir la gloire du ciel et la résurrection de son corps? Personne. C'est une oeuvre divine: Dieu a mis en oeuvre sa puissance pour ressusciter Jésus d'entre les morts, afin de nous donner part à son héritage. Croire qu'il en est ainsi, que c'est aussi simple, aussi divin que cela: c'est entrer dans l'ordre du salut. D'ailleurs, le péché n'est-il pas à l'origine le manque de confiance en Dieu, le soupçon jeté sur son amour, duquel a procédé ensuite la désobéissance? De même, le salut est d'abord la confiance restaurée avec Dieu, la certitude de son amour pour nous, de laquelle procède ensuite notre sanctification.


vendredi 25 octobre 2013

"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."

Big Ben (Londres)

Aujourd'hui, messe votive du saint Nom de Jésus.
Vous savez juger du ciel et de la terre, mais non des jours où nous sommes. Experts pour ce qui est des choses matérielles, et découragés au plan spirituel: je vois le bien, mais il n'est pas en mon pouvoir de le faire, s'exclame saint Paul. Il en est de même pour l'éducation des enfants: on veille à ce qu'ils aient les meilleurs diplômes, mais pour la foi "ils verront bien eux-mêmes lorsqu'ils seront grands" au lieu de faire autant d'efforts qu'on en fait pour leur assurer un avenir terrestre. Mais toutes nos sociétés ultra contemporaines en sont là aussi: tandis qu'on se berce de l'illusion de tout maîtriser par la technologie, l'homme devient de plus en plus un inconnu.
Que faire alors dans cette situation?


jeudi 24 octobre 2013

"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant."

Baltic Sail à Kiel

L'Evangile d'aujourd'hui nous semble paradoxal: le Prince de la Paix, doux et humble de coeur, n'est pas venu apporter la paix sur la terre, mais la division. En fait, la Vérité du Christ démasque la violence de notre temps pourtant irénique et passé maître, pense-t-on dans l'art de gérer les conflits. Nous vivons en effet la guerre civile la plus meurtrière sans précédent dans toute l'histoire du genre humain: qu'il suffise d'évoquer le nombre des petites victimes de l'avortement, ou les familles dévastées par les législations à l'avant-garde de la corruption des moeurs. Le Seigneur ne nous bénit pas du haut du ciel, la bouche en coeur: il entre dans notre condition humaine, il revêt notre chair et entre dans la Passion aux espèces tragiques, prenant sur lui toute l'iniquité, tous les péchés, toute la souffrance de l'univers, afin de nous en débarrasser. 


mercredi 23 octobre 2013

"Je crois à la vie éternelle. Amen."


Aujourd'hui, fête de saint Jean de Capistran, patron des aumôniers militaires. Nous prions pour les aumôniers militaires, pour l'Evêque du Diocèse aux Armées Françaises. Mgr Ravel demande qu'en ce jour, nous ajoutions aussi l'intention des vocations sacerdotales et religieuses, dans le diocèse aux Armées et dans toute l'Eglise.
La Parole de Dieu dans la messe de ce jour, selon la lecture continue du Temps Ordinaire, propose deux situations opposées, entre lesquelles il nous faut choisir. On est très jaloux aujourd'hui de la liberté personnelle, mais on ne perçoit plus la responsabilité qu'elle implique: d'une part parce que c'est Dieu qui la donne; d'autre part parce que nos choix ne sont pas indifférents, soit en bien, soit en mal. Telle est la vérité qui marque nos engagements et fait notre dignité.


mardi 22 octobre 2013

"Je crois à la résurrection de la chair."

Le canal de Kiel

Aujourd'hui, fête du bienheureux Jean Paul II. En raison des liens particuliers de Jean Paul II avec la France, nous avons l'autorisation de célébrer la messe en son honneur. Comment oublier son premier voyage en 1980: "France, Fille aînée de l'Eglise, qu'as-tu fait de ton Baptême? Es-tu fidèle, pour le bonheur des peuples, à l'alliance avec la Sagesse éternelle?". Et le dernier, à Lourdes, malade parmi les malades, comme s'il voulait tourner les regards vers la France où tout devrait se passer? Aborder ce pontificat immense, par la géo-politique? Ou au plan ecclésial? Il a sauvé l'Eglise de France et d'Europe de la sécularisation, arrachée l'Eglise d'Amérique latine à la séduction du marxisme, libéré l'Eglise du silence jusqu'à l'effondrement du rideau de fer. Il a commenté en détail et avec une  telle profondeur tous les Documents du Concile Vatican II. Il a fait entrer l'Eglise dans le Troisième Millénaire, sans aucune illusion. Priez, priez, priez, prenez le Rosaire: j'espère que cette fois je serai entendu.
Le secret de tout cela? Il était consacré à Marie: totus tuus. Et son chemin croisa celui de Notre Dame de Fatima le 13 mai 1981 dans l'après-midi. Tous comprendraient alors que l'Histoire n'est pas guidée par des forces humaines, mais par la Providence divine, qui jamais ne se trompe en ses desseins.


lundi 21 octobre 2013

"Je crois à la rémission des péchés."

Photo internet

Pauvre fou, cette nuit même, on te redemande ta vie: et ce que tu possèdes, qui l'aura? Cette question s'adresse providentiellement à notre temps, comme aussi à chacun d'entre nous. Le rappel de simple religion naturelle, qui reconnaît que tout ce qui est humain est mortel, et que seul Dieu est immortel serait déjà salutaire contre l'orgueil général. Mais la Bonne Nouvelle de Jésus Christ ajoute l'annonce de la bienheureuse espérance: la gloire de nos âmes dès l'instant de notre mort s'il est possible, et la résurrection de la chair au Dernier Jour.


dimanche 20 octobre 2013

"Je crois à la communion des saints."


La coïncidence entre la Journée Mondiale des Missions, les dernières semaines de l'Année de la Foi et les lectures de ce Dimanche est particulièrement significative. Le Fils de l'Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? c'est la phrase qui a décidé Benoît XVI à donner à l'Eglise l'Année de la Foi. Moïse qui prie sur la montagne tandis que Josué combat dans la plaine: c'est la situation qu'il a évoqué lors de la dernière audience générale de son pontificat pour expliquer ce qui était en train de se passer. Quand à l’exhortation de Paul à Timothée "par à temps et à contre temps, fait des reproches, toujours avec le souci d'instruire" elle évoque immanquablement le Pape François, dans sa docilité sans réserve et sans scrupule au Christ et à l'Esprit.
Quand donc, Jésus nous recommande de prier sans nous lasser, ce n'est pas un simple voeu pieux, mais le seul moyen pour nous d'être à la hauteur de la période que nous traversons.