"Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu."

Aujourd'hui, Notre Dame de Guadaloupe.

Elle apparaît enceinte, logiquement quelques jours avant la Nativité de Notre Seigneur. Auspices admirables pour une année qui va voir la révision des transgressions parlementaires qui nous servent de loi sur la bioéthique en 2018. Du coup nous comprenons que dans notre préparation à Noël nous ne pouvons pas en rester de façon enfantine, aux moutons et aux anges avec le petit Jésus dans la Crèche. Peut-être avez-vous vu ce film pathétique dans lequel un papa déporté avec son garçon pendant la deuxième guerre mondiale, lui fait croire qu'il s'agit d'un jeu, afin de lui épargner l'horreur de la situation. Ce n'est pas ainsi que la Sainte Eglise nous propose d'envisager les célébrations de Noël. Au contraire, elle nous entraîne avec gravité dans le mystère du Salut. Il ne s'agit pas de réjouer les événements d'il y a 2000 ans. Si le Seigneur se montre encore en Miséricorde, ce n'est pas dans l'humilité de sa carrière terrestre, mais dans la patience qui permet encore cette année la folie de la prédication, afin que le plus grand nombre puisse encore être sauvé par la conversion au Christ et la soumission de toute sa vie dans l'obéissance de la foi et l'eau du Baptême. Car depuis Pâques, le régime du Seigneur Jésus est celui de la gloire: tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre, donc allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et apprenez-leur à observer les Commandements; voici que Je Suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde, lors de la Manifestation glorieuse. Et alors ce sera le Jugement.

Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Lien du sociétal au civilisationnel